Printemps

image

Au printemps se repeindre les cœurs au vin blanc comme dans cette vieille chanson. Le transistor la crépitait, je l’ai retrouvée gravée sur cd pas pareille: mais en fermant les yeux, elle revient. Au printemps. Encore un peu d’ivresse comme parapente, s’en aller immobile, les yeux grands ouverts et le cœur décroché. Laisser le vent errer sur nos visages gris, tournicoter une mèche, affoler une jupe et s’engouffrer, là plus haut plus bas contre le torse sous l’echancrure, au creux du coude ou à la lisière d’un coton intime.

Lire la suite